SATYRE MENIPPEE de la Vertu du Catholicon d'Espagne, et de la tenue des Etats de Paris...
Description : complet en trois volumes au format In-8° (18/11 cm) plein veau marbré du temps. Dos à cinq nerfs, caissons richement fleuronnés, titre et tomaison frappés or sur pièces plein maroquin bordeaux. Toutes les coupes rougies. Contreplats et gardes marbré "coquille". Signets conservés.
Collation : un frontispice, un titre, 2 ff. nch. de la table, xxxvj, 464 pages, 27 pp. nch. de la table - un titre, 4 ff. nch. de la table, 522 pages, 38 pp. nch. de la table. - un titre, 2 ff. nch. de la table, 596 pages, 34 pp. nch. de la table.
Ornementations et illustrations : un frontispice, deux figures rempliées, 6 figures hors-texte, une figure in-texte. Gravées sur cuivre en taille douce dont deux signées par Jacobus Harrewijn (1660-1727). Le texte orné de bandeaux, lettrines et culs-de-lampes sur bois, & de trois fleurons différents en pages titre .
Condition : reliure en condition satisfaisante, bien solide et uniforme. Coins légèrement frottés. Léger accroc en coiffe de pieds du T2. Intérieur complet et solide, de rares rousseurs éparses. Un commentaire manuscrit à l'encre du temps en garde blanche du tome premier ainsi qu'un ex-libris manuscrit en page-titre des trois tomes.
A propos de l'ouvrage : Œuvre collective (Pierre Leroy, pour le cadre général, Gillot pour la harangue du légat, Rapin pour celles de Lyon et Rose, Florent Chrestien pour celle de Pelvé, Pierre Pithou pour celle de d’Aubray, Passerat et Rapin se partageant les pièces de vers.), le plus célèbre des libelles de la fin du 17ème siècle ; cette attaque sévère portée contre les états généraux que la Ligue convoqua en 1593 afin de pourvoir à l’élection d’un roi de France catholique, a été considérée, à plus ou moins juste titre, comme l’un des événements majeurs qui servit l’accession d’Henri de Navarre au trône.
Cette édition de 1726 est publiée chez l’imaginaire Mathias Kerner qui n’est autre que le pseudonyme de François I Foppens. Né à Malines, à une date inconnue, il a été actif à Bruxelles de 1637 à sa mort survenue en 1685 selon la Bibliothèque nationale de France, ou 1686 à Bruxelles. Sa devise était Post tenebras spero lucem. Son atelier, à l’enseigne du Saint-Esprit, était situé près des RR. PP. Jésuites. Il est connu pour avoir utilisé de nombreuses fausses adresses et de non moins nombreux pseudonymes.
Bel exemplaire, dans une très élégante reliure du temps et bien complet de ses neuf illustrations.