Oeuvres choisies de Bernard de la MONNOYE
de l'Académie Françoise
en deux volume In-quarto
A la Haye, Paris et Dijon, 1770
Description : complet en deux volumes In-4° (26/20 cm), plein veau marbré du temps, dos à cinq nerfs, caissons richement ornés, titre et tomaison frappés or. Toutes les coupes rougies. Contreplats et gardes marbrés "coquille".
Collation : Un titre frontispice, un titre, viij, 450 pages - un frontispice, une page titre, [8], 484 pages, 1 feuillet non chiffré de la table et errata.
Ornementations et illustrations : un titre frontispice d'après De Vosge et gravé en taille douce par Aveline, un portrait de l'auteur en frontispice d'après Devosge et gravé par Duhamel. Le texte orné de bandeaux, lettrines et culs-de-lampe sur bois.
Condition : reliures en condition d'usure satisfaisante, solides et homogènes. Coins et bords émoussés, petits accrocs avec légères dégradations des charnières de premiers plats des deux tomes, de rares épidermures. Intérieur complet et solide, rousseurs éparses.
A propos de l'ouvrage : Bernard de la Monnoye, né à Dijon en 1641 et mort en 1728. Conseiller correcteur à la Chambre des comptes de sa ville natale qu’il habita jusqu’à l’âge de 66 ans. Il fut le premier lauréat de l’Académie pour le prix de poésie qu’il obtint trois fois encore. Critique et philologue, il publia avec un glossaire les Noëls bourguignons qui eurent un succès énorme dès leur apparition. Il vint habiter Paris en 1707. Il fut élu à l’unanimité en remplacement de Régnier-Desmarais, et reçu le 23 décembre 1713 par l’abbé Jean d’Estrées. Sa réception fut un événement littéraire et mondain ; elle donna lieu à la création des fauteuils. Il édita Ménagiana en 1715 et Segraisiana en 1722 ; on lui attribue la chanson de M. de la Palisse. « Excellent littérateur. Il fut le premier qui remporta le prix de poésie à l’Académie française ; et même son poème du Duel aboli, qui remporta ce prix, est à peu de chose près un des meilleurs ouvrages de poésie qu’on ait fait en France . » Voltaire. Ruiné par le système de Law en 1720, La Monnoye vendit ses jetons de l’Académie pour vivre ; il fut aidé honorablement.
Bon exemplaire de cette édition originale.
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